Albert Renger-Patzsch au Jeu de Paume (#32)

Après avoir retrouvé plusieurs travaux, j’en profite pour éditer et publier des exercices universitaires. Rien de précieux, peu de choses académiques, mais des choses, des traces. Ici, un compte-rendu d’exposition dont la nature constituait un exercice de style enrichissant, moi qui, jusqu’ici, avait assez peu assisté à des expositions de photographies. Découverte du Jeu de Paume, découverte de Renger-Patzsch et condensé de ce qui m’a plu et déplu lors de cet évènement qui a rendu hommage à l’un des maîtres de la Nouvelle Objectivité.

Albert Renger-Patzsch : les choses
(17 octobre 2017 – 21 janvier 2018)
Jeu de Paume – Concorde, Paris.

Figure 1 : ALBERT RENGER-PATZSCH — Stapedia variegata, Asclepiadaceae, 1923. Albert Renger-Patzsch Archiv / Stiftung Ann und Jürgen Wilde, Pinakothek der Moderne, Munich © Albert Renger-Patzsch / Archiv Ann und Jürgen Wilde / ADAGP, Paris 2017.

Introduction

Une exposition relative aux photographies d’Albert Renger-Patzsch avait déjà eu lieu en France. En effet, elle se tint du 14 mars au 30 avril 1971, au tout nouveau Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou. Inauguré deux ans auparavant, le Centre hébergea une exposition itinérante organisée par la Galerie Schürmann und Kicken (installée à Beaubourg, Paris, Kunsthalle, Bielefeld et Neue Sammlung, Munich). Le Musée national d’art moderne (MNAM), accompagné de Pierre de Fenoyl[1], étaient alors commissaires d’expositions. Néanmoins, seuls les travaux antérieurs ou contemporains de l’année 1928 ont été présentés parmi. Ainsi, les cent clichés de l’exposition ont surtout puisé dans le livre Die Welt ist schön (« Le Monde est beau »), paru en 1928.

Biographie

Albert Renger-Patzsch est né le 22 juin 1897 à Wurtzbourg (Bavière, Allemagne). Il fut formé aux techniques photographiques dès ses 14 ans grâce à son père, très intéressé par ce support (il tenait d’ailleurs un magasin de musique dans la ville). La guerre ébranla la famille de Renger-Patzsch. Albert lui-même réalisa son service militaire pendant la Grande Guerre, en 1916. Il perdit ses deux frères aînés au cours du conflit. Néanmoins, le sort n’en fut pas moins funeste. En effet, son père, ne pouvant supporter le deuil, mit fin à ses jours peu de temps après. Albert étudia la chimie au collège technique de Dresde, avant de travailler pour le Folkwang-Verlag de Hagen, en tant que conservateur des archives photographiques à partir de 1922. L’année suivante, il entra dans une agence de presse à Berlin. Dès lors, sa popularité devint grandissante tout au long des années 1920.

Les débuts de Renger-Patzsch ont lieu à une période de profonds bouleversements dans la pratique de l’image. Les artistes s’intéressent de plus en plus à la photographie et dans le monde de la photographie, une nouvelle génération de photographes s’éloignait du pictorialisme. Ce mouvement esthétique, apparu dans les années 1890 et qui disparut progressivement après la Grande guerre, consistait à modifier le rendu photographique. De fait, après l’impression de la lumière grâce à un procédé de « gélatino-bromure d’argent », il était possible de modifier la photographie. Le pictorialisme avait pour but de rendre la photographie artistique grâce à une esthétique la rapprochant de la peinture. Le procédé de modification par gomme bichromatée étant le plus répandu. Renger-Patzsch fut totalement opposé à ce mouvement, préférant laisser transparaître le réel le plus fidèlement possible. Son approche, très en vogue à l’époque, consistait à utiliser un appareil grand format. Cela nécessitait un « matériel complexe qui impliquait du temps de préparation et exigeait réflexion et sagacité dans son usage »[2]. Ce type d’appareil oblige le photographe à retarder ses mouvements, à penser et à idéaliser l’image avant de la réaliser. Ce faisant, tout cliché fondé sur l’imprévu ou l’accidentel semble irréalisable. Par ailleurs, le mouvement dans lequel Renger-Patzsch prit part se caractérise par un refus de l’expressionnisme, courant artistique alors diffus en Allemagne et touchant différents domaines (peinture, littérature, architecture…). Il s’agit d’une approche beaucoup plus figurative de l’image. Renger-Patzsch, en particulier, met en évidence la vision du détail dans sa photographie par un cadrage minutieusement choisi.

Albert Renger-Patzsch fut affilié à la Neue Sachlichkeit, c’est-à-dire la Nouvelle Objectivité (terme apparu en 1925). Ce courant artistique, apparu en Allemagne dans les années 1920, embrasse différentes disciplines. De même, il associe différents artistes qui n’ont pour point commun que de dépeindre la réel. En effet, loin de créer un mouvement homogène, la Nouvelle Objectivité constitue surtout une réaction à l’expressionisme. Renger-Patzsch ne vit son nom associé au mouvement qu’à partir de 1928. En effet, cette année fut l’occasion d’exposer, avec un grand succès, son livre intitulé Die Welt ist schön (« Le Monde est beau »), publié par Carl Georg Heise. Selon Walter Benjamin, critique d’art affilié à l’Ecole de Francfort, ce livre constitue un compendium d’images impressionnantes mêlant nature et société industrielle. Ces clichés témoignent de l’aptitude de Renger-Patzsch à transfigurer les objets en les reproduisant avec la plus grande fidélité[3]. Quoi qu’il en soit, le photographe allemand fut, avec Moholy­Nagy, le chef de file de la Nouvelle Objectivité.

Figure 2 : ALBERT RENGER-PATZSCH — Natterkopf (Tête de couleuvre), 1925
Galerie Berinson, Berlin © Albert Renger-Patzsch / Archiv Ann und Jürgen Wilde / ADAGP, Paris 2017.

Néanmoins, le livre ne devait pas, initialement, s’intituler Die Welt ist schön. Renger-Patzsch aurait en effet y apposer le titre « Les Choses ». Si la volonté de l’éditeur eut le dessus dans ce choix de titre, il n’en demeure pas moins que le Jeu de Paume sut rendre hommage à ce titre dans le cadre de l’exposition. Il est vrai que Renger-Patzsch, en tant que représentant d’une objectivité absolue (Sachlichkeit), d’après Helmuth Theodor Bossert, n’aurait su prendre parti d’un Monde jugé beau[4]. Ce livre entendait théoriser une nouvelle approche photographique, Renger-Patzsch préconisant de voir « avec l’œil de l’insecte »[5].

À partir de la fin des années 1920 et durant les années 1930, Renger-Patzsch s’intéressa de plus prêt à la photographie des grands complexes industriels. Il s’installa à Essen en 1929. Ponctuant ses œuvres, les textes du photographe expliquent son point de vue sur l’homme et son outil de création. En 1937, il écrit que « L’œil est subjectif ; il a plaisir à regarder les choses essentielles et délaisse complètement le superflu. L’appareil photographique, lui, a la charge de reproduire la totalité de l’image avec netteté et dans le format requis. Il ne différencie pas l’essentiel de l’accessoire. ». A propos de l’arrivée au pouvoir du nazisme, il explique, dans son autobiographie, que « Le IIIe Reich, avec ses constantes inquiétudes, n’est rien d’autre, dans mon souvenir, que l’attente d’une fin terrible ». La Seconde Guerre mondiale influença l’œuvre de Renger-Patzsch tant d’un point de vue moral que matériel. En effet, en 1944, son studio et ses archives conservés au musée Folkwang d’Essen furent entièrement détruits.

Après le conflit, le photographe partit vivre à la campagne, dans le village de Wamel, rattaché à la commune de Möhnesee (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Il se mit ainsi à photographier de nouveau la nature, ce qui donnera lieu à plusieurs séries photographiques dont « Arbres » et « Roches ». Il s’agit d’une vision du paysage plus intime par rapport aux clichés précédemment exposés par Renger-Patzsch avant la guerre. Déjà reconnu par les photographes allemandes les années 1930, sa popularité dépassa largement les frontières après la guerre et jusqu’à la fin de sa vie. En effet, Renger-Patzsch fut considéré comme l’un des pères de la photographie allemande d’après-guerre à la fin des années 1950[6]. La Société des photographes allemands lui décerne la médaille David Octavius Hill en 1958. Deux ans plus tard, il reçut le prix culturel de la Société́ allemande de photographie. Enfin, en 1961, la Société́ photographique de Vienne l’honore de sa médaille d’or pour l’ensemble de son œuvre. Le photographe mourut le 27 septembre 1966 dans le village de Wamel.

Principaux travaux :
  • Das Chorgestühl von Kappenberg (Les Stalles du chœur de Cappenberg), 1925.
  • Übersicht der letzten 10 Jahre — Der Photograph Albert Renger- Patzsch (Rétrospective des dix dernières années — le photographe Albert Renger-Patzsch), exposition itinérante Das Lichtbild, 1927-1931.
  • Lübeck, Ernst Wasmuth, 1928.
  • Die Welt ist schön (Le monde est beau), Carl George Heise (dir.), Kurt Wol, 1928.
  • Eisen und Stahl, Fer et acier, 1930.
  • Beständige Welt (Le Monde durable), 1947.
  • Bäume (Arbres), 1962.
  • Gestein (Roches), 1966.

Présentation de l’exposition

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Figure 3 : Plan de l’exposition, Musée du Jeu de Paume, Albert Renger-Patzsch, Les choses 17/10/2017 – 21/01/2018, Jeu de Paume Dossier Documentaire, 2017.

L’exposition s’intitule sobrement « Albert Renger-Patzsch, Les choses » et est produite par la Fundación MAPFRE (Madrid, Espagne). Elle fut accessible du 17 octobre 2017 du 21 janvier 2018 au rez-de-chaussée du Jeu de Paume, lieu d’exposition d’art contemporain et de photographie situé dans le jardin des Tuileries (Paris, 1 place de la Concorde, 1er arrondissement). La Fundación MAPFRE exposa, la première, les photographies du 22 mai au 10 septembre 2017. L’événement fut réalisé avec la collaboration spéciale et le support scientifique de la Fondation Ann et Jürgen Wilde, Pinakothek der Moderne, Munich. L’Institut Goethe de Paris y apporta également son aide. Cette rétrospective du photographe allemand compte, au total, 154 photographies. Sérgio Mah, commissaire de l’exposition, a choisi de diviser celle-ci en six parties nommées :

  • 1. Le dessin de la nature, reprenant ses travaux de 1923 et 1924. Il s’agit de plantes et fleurs photographiées dans leurs aspects les plus formels, structuraux et matériels.
  • 2. Du paysage vernaculaire à la vie moderne. Reprenant le livre Die Halligen (Les Îles Halligen) de 1927, cette partie est consacré à l’utilisation de paysage et de portraits de ces îles situées sur la côte nord de l’Allemagne. Il s’agit de questionner le rapport des habitants à leurs îles.
  • 3. La vision des choses. Il s’agit de la partie-clé de l’exposition, utilisant des clichés parus dans Die Welt ist schön en 1928. Comme nous l’avons déjà évoqué, le terme de « choses » (Die Dinge) était cher à Renger-Patzsch, qui aurait souhaité intitulé son livre ainsi. L’exposition justifie ici le choix de son titre (en Espagnol : « La perspectiva de las cosas »). Il s’agit de l’œuvre emblématique de Renger-Patzsch, sorte de manifeste photographique qui lui ouvrit les premières portes de la célébrité. Très peu de clichés tirés de ce livre proposent de voir des visages. Pourtant, ce recueil comprend de nombreuses photographies de femmes, d’enfants, de masques ou encore de sculptures du Christ. En l’absence de ces éléments, le sens de la dernière photographie de Die Welt ist schön s’avère moins puissant. En effet, elle représente les mains d’un homme, priant ou suppliant[7].
  • 4. Paysages de la Ruhr. Topographie d’une transformation. Cette partie témoigne de la rencontre, en 1929 et jusqu’en 1935, de Renger-Patzsch avec Essen et la vallée industrielle de Ruhr, où il s’installa. Le jeu de comparaison entre tradition rustique et modernité industrielle constitue ici un véritable parangon. Par ailleurs, il ne s’agissait pas d’une commande.
  • 5. Architecture et objets industriels. Géométrie et sérialité. L’avant-dernière partie présente un recueil de photographies d’architecture et d’objets industriels accumulés par Renger-Patzsch au gré des commandes publicitaires et prises libres. Ce travail, entamé dès les années 1920, met en évidence le caractère reproductif et normalisé des objets photographiés. L’industrialisation, en tant que processus, y est immortalisée par quelques extraits issus des usines. Par ailleurs, il fait ici de la photographie d’architecture un genre artistique à part entière, où l’architecture est utilisée comme objet.
  • 6. L’avènement de la nature. Derrière ce titre se traduit, concrètement, le retour de Renger-Patzsch à la campagne. Après la destruction de son atelier photographique durant le conflit, cette dernière partie traite des travaux postérieurs à la guerre et réalisés jusqu’à sa mort. La Seconde guerre mondiale laisse une forte emprunte dans l’œuvre de Renger-Patzsch, le Jeu de Paume met en exergue un avant et un après dans l’approche de la photographie. Les séries tardives « Arbres » et « Roches » (1966) forment un regard nouveau sur la nature, parfois proche de l’abstraction. Il ne s’attarde pas sur le détail et préfère entretenir un rapport beaucoup plus émotionnel au paysage.

Cette répartition chrono-thématique de l’œuvre de Renger-Patzsch permet de comprendre la progression du style et des techniques employées par le photographe allemand. Le Jeu de Paume a le mérite d’avoir, par son aménagement (Figure 1), d’avoir représenté matériellement cette gradation. Si bien que la partie 6, marquant un retour à des travaux antérieurs, se retrouve à proximité de ses premières photographies (troisième partie). Cette disposition est d’autant plus permise par la présence d’une entrée et d’une sortie distinctes. Ce ne fut pas le cas dans le lieu d’exposition madrilène où, malheureusement, une seule issue faisait office d’entrée et de sortie. Cet agencement gâche en effet la dernière photographie de l’exposition, et sans doute l’une des plus importantes :

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Figure 4 : Selbstportrait im Autoscheinwerfer, 1928 (Autoportrait dans un phare de voiture), Museum Ludwig, Cologne / Collection photographique.

Ce cliché est le seul à représenter Renger-Patzsch. Bien que datant de 1928, l’autoportrait est l’aboutissement de cette gradation thématique dans la mesure où le spectateur est enfin en mesure de voir l’artiste. Cette quête coïncide avec le caractère pédagogique de l’œuvre de Ranger-Patzsch. De fait, le photographe allemand souhaitait comprendre et faire comprendre un monde changeant. Par ailleurs, en 1931, il développa un projet de livre de chants pour enfants illustré de photographies[8].

La visite est ponctuée de textes plutôt discrets et parfois même inadéquats avec les groupes de photographies proposées. Si l’exposition a tenté de restituer ce lien si fort entre texte et images caractérisant l’œuvre de Renger-Patzsch, cela semble peu efficace. Sur une tablette tactile (isolée du reste des œuvres) se trouve des extraits de « Objectifs », l’un des essais les plus importants du photographe, paru en 1929 (D.W.B. Bad Harzburg). Par-delà ce titre plurisémiotique, ce texte entend, selon Bernd Stiegler, formuler le programme d’une photographie encore à inventer. En effet, il s’agirait de proposer une nouvelle vision du monde avec tous les moyens dont dispose la photographie[9]. Un panneau, intitulé « Photographie et art », permet de savoir si Regner-Patzsch considérait la photographie comme un art. À cette question incontournable, le photographe répond de manière pragmatique : « La question de savoir si la photographie doit être considérée comme un art ou non a fait couler beaucoup d’encre. Pourtant, le problème des déterminations me paraît totalement dénué d’intérêt. […] Néanmoins, la photographie existe, et ce depuis plus de 100 ans […] ».

Albert Renger-Patzsch publia 35 ouvrages tout au long de sa vie.

Présentation des principaux fonds d’archives

Archives :
  • Galerie Berinson, Berlin
  • Albert Renger-Patzsch Archiv
  • Pinakothek der Moderne, Munich / Fondation (Stiftung) Ann und Jürgen Wilde (Archiv Ann und Jürgen Wilde, Zülpich, Albert Renger-Patzsch Archiv)
  • Centre Pompidou, Musée national d’art moderne – Centre de création industrielle, Paris.
  • Museum Folkwang, Essen
  • Museum Ludwig, Cologne (Rheinisches Bildarchiv Köln)
Bibliographie
Lectures
  • Albert Renger-Patzsch (Coll.), Coédition Jeu de Paume, Fundación MAPFRE et Editions Xavier Barral, Catalogue de l’exposition au Jeu de Paume, Beaux Livres, 2017, 320 p.
  • Musée du Jeu de Paume, Albert Renger-Patzsch, Les choses 17/10/2017 – 21/01/2018, Jeu de Paume Dossier Documentaire, 2017.
  • Musée national d’art moderne (MNAM), « Albert Renger-Patzsch, 100 photographs = photographien = photographies, 1928 », Paris, « Créatis » ; Köln,Schürmann und Kicken, 1979. Catalogue de l’exposition (Paris, Musée national d’art moderne, 1979), Bibliothèque nationale de France (BnF), cote 4-V-39252.
Filmographie
Webographie

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Figure 5 : ALBERT RENGER-PATZSCH — Landschaft bei Essen und Zeche “Rosenblumendelle” [Paysage près d’Essen et charbonnage «Rosenblumendelle»], 1928 Albert Renger-Patzsch Archiv / Stiftung Ann und Jürgen Wilde, Pinakothek der Moderne, Munich © Albert Renger-Patzsch / Archiv Ann und Jürgen Wilde / ADAGP, Paris 2017.

Notes

  1. Centre Georges Pompidou, « Albert Renger-Patzsch photographe », 1979 URL : https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/co6k9L/r9jGXqA
  2. Albert Renger-Patzsch (Coll.), Coédition Jeu de Paume, Fundación MAPFRE et Editions Xavier Barral, Catalogue de l’exposition au Jeu de Paume, Beaux Livres, 2017, 320 p.
  3. McBRIDE C. Patricia, The Chatter of the Visible: Montage and Narrative in Weimar Germany, University of Michigan Press, 2016.
  4. WITKOVSKY S. Matthew, « Circa 1930. Histoire de l’art et nouvelle photographie », Etudes photographiques, Politique des images / Illustration photographique, N° 23 mai 2009.
  5. MERCIER Clémentine, « Albert Renger-Patzsch, par la force des « Choses », in Libération, 6 novembre 2017.
  6. FEYEUX Anaïs, « Être photographe professionnel. Ambition, statut et reconnaissance dans la République fédérale d’Allemagne des années cinquante »,2013.
  7. ALBERT RENGER-PATZSCH — Hände [Mains], 1926-1927 Collection Ann und Jürgen Wilde © Albert Renger-Patzsch / Archiv Ann und Jürgen Wilde / ADAGP, Paris 2017
  8. LUGON Olivier, « Nouvelle Objectivité, nouvelle pédagogie, À propos de “Aenne Biermann. 60 Fotos” 1930 », 2006.
  9. STIEGLER Bernd, Qu’est-ce que la photographie moderne ? Walter Benjamin et sa critique d’Albert Renger-Patzsch, Le Magazine du Jeu de Paume, 25 septembre 2017.

Alexandre Wauthier